Cours La Ville se visite ...
L'industrie textile a laissé de belles demeures bourgeoises, des « châteaux » selon la terminologie locale. L'ancien château VILLE (ou château de La Fargette) est le premier que l'on rencontre en venant de Thizy. Puis, au détour d'un virage, s'ouvre la rue de Winslow, bornée par une cabine téléphonique anglaise au rouge radieux. On découvre la pente douce du parc Poizat avec ses grands arbres. En fond de décor, la façade conservée du château du même nom, abritant à l'arrière le boulodrome municipal. En-dessus, l'admirable parc de la résidence « Le Florentin », avec ses rhododendrons, insolents de couleurs au meilleur de l'été sous les arbres centenaires. Une promenade s'impose, conduisant du parc inférieur au parc supérieur, à la rencontre du premier château Poizat. Flanqué de ses ajouts modernes, il héberge aujourd'hui des résidents à l'automne de leur vie, dans le calme et la tranquillité, au cœur de la ville.
En souvenir de l'industrie textile, une machine à vapeur, conservée sur site, rappelle la prospérité économique de Cours au temps de sa gloire couverturière. A l'arrière, les grands bâtiments de pierre d'une partie conservée de l'ancienne usine Poizat Frères, sobrement alignés et reconvertis en résidence des « Chardons » (autre mot symbolique du grand passé textile), surprennent par leur importance.
L'église St Etienne vaut un détour. Humble édifice sans style particulier, elle fut l'œuvre de toute une population de paysans attachés à leur paroisse. Restaurée en 1932, dans un style art-déco, elle subit une autre métamorphose en 1984, proposant à l'œil ses couleurs intérieures d'ocre sombre.